Le vrai enjeu de la guerre au Liban dont personne ne parle ...

Publié le par E.L, etc ...

... LA CONQUÊTE DE L’OR BLEU ... ( Source oulala.net )

 

L’ancien secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros-Ghali, a été l’une des premières personnalités internationales à tirer la sonnette d’alarme : « Le prochain conflit dans la région du Proche-Orient portera sur la question de l’eau (...) L’eau deviendra une ressource plus précieuse que le pétrole »...

L’État hébreu a toujours eu des visées hydrauliques au Liban, même s’il n’a jamais pu les réaliser. Ces ambitions remontent au projet sioniste de formation d’un État juif. En 1919, Chaim Weizmann, écrivait : « (...) Nous considérons qu’il est essentiel que la frontière nord de la Palestine englobe la vallée du Litani sur une distance de près de 25 miles (40,5 km environ) en amont du coude, ainsi que les flancs ouest et sud du mont Hermon. » Il s’agit exactement de la zone à « nettoyer » du Hetzbollah tout en la vidant des ses habitants au passage...

La Jordanie, Israël et la Palestine disposent de moins de 1000 mètres cubes d’eau par an et par habitant, ce qui est considéré comme le seuil de la pénurie. Pour Israël, contrôler les ressources en eau de la région, au risque de déclencher des tensions internationales ou des conflits - comme pour ’occupation du plateau syrien du Golan en 1967 - relève de la « sécurité nationale ».

En avril 1967, l’aviation israélienne détruisit un barrage syro-jordanien sur le Yarmouk. La guerre des Six Jours se traduisit pour l’État hébreu à la fois par des avancées territoriales et par des gains hydrauliques : l’eau du Golan et celle des nappes de Cisjordanie passèrent sous contrôle militaire israélien. Aujourd’hui, un tiers de la consommation israélienne est assuré par les ressources du plateau syrien occupé et 90 % de l’eau des aquifères de Cisjordanie sont exploités pour les besoins d’Israël.

En octobre 2000, quand le gouvernement libanais a inauguré une nouvelle station de pompage des eaux du Wazzani,Ariel Sharon menacé le Liban en appelant cet acte un « casus belli. »

Début 2005, le Premier ministre libanais Rafic Hariri projetait de lancer de nouvelles constructions de barrages sur la rivière Wazzani et le fleuve Hasbani, en aval du Jourdain sur territoire libanais, à une vingtaine de kilomètres seulement au sud-est du lac Qaraoun, dont un projet ambitieux portant sur dix ans, estimé à un coût global de 420 millions de dollars - il fut assassiné en septembre de la même année...

Pure coïncidence ?

Le prétexte pour s’approprier l’or bleu du Liban était bien plus facile à trouver que les armes de destruction massives de Saddam qui ont servi de contrôler l’or noir de l’Irak...

A qui le prochain ?

Publié dans MOYEN ORIENT

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