REFLEXIONS ??? ACTIONS ! ! ! URGENTES !!!

Publié le par Electron Libre

   ( TRANSLATION for everybody )

 

Banlieues : 10 questions par Michel Collon  et puis de l'humour comme on l'aime...

 

Et un chant à reprendre pendant cette manifestation " ICI "

 

MANIFESTATIONS     JEUDI         17 NOVEMBRE       

Bordeaux : 18H PLACE DE LA VICTOIRE

LYON 3 ème : 18H30 Palais de justice 67 rue Servient (Lyon 3ème)


MANIFESTATIONS     VENDREDI 18 NOVEMBRE           :

DIJON : 18h30 place du Bareuzai

LYON 3ème : 17h Palais de justice 67 rue Servient

BESANCON : 17 H 30 place du 8 septembre

MANIFESTATIONS     SAMEDI     19 NOVEMBRE           :

Limoges : place de la république à 15h.

Quelques " SLOGANS "

( Et nous remerçions la communauté overbloguiene pour sa participation )

IL N'Y A QUE LA RACAILLE QUI M'AILLE

 C'EST DRAMATIQUE ... C'EST SARKOTIC

 COUVRE FEU ... DE LA LIBERTE ?

JE SUIS " NOUS "

JE DIS CE QUE J'AI A DIRE !!!

NON AU COUVRE FEU DE NOS LIBERTES

 OUI au RASSEMBLEMENTS jugés " SUSPECTS "

 NON AU CREPUSCULES DE NOS LIBERTES

 soyons realiste...demandons l'impossible !

 Je ne veux ni commander, ni obéir  !

LA RACAILLE AU POUVOIR

 Soyons inventifs ... Surtout festifs !!!

 Je suis suspect....et pourtant je suis né içci ! ! !

 BOOUUUMMMMM ! ! !

VIVEMENT CHIRAC EN GREVE DURABLE

 LA LIBERTE C'EST NOUS QUI LA PAYONS ... C'EST VOUS QUI NOUS LA DEVEZ ! ! !

 La veritable liberté c'est avoir la liberté d'aller a son encontretout

 Ne circulez plus, il n'y a tout à voir

 ni dieu ni maitre, avec nos maitresses amazones déséspérados

 Désolé d'être aussi bêtes

 Dormez tranquille ... Mais apres le couvre feu ... Bonjour le reveille ...

 L'Etat d'urgence est à la république ce que l'anesthésie préopératoire est à l'amputation.

 Tant qu'il y aura de l'argent, il n'y en aura jamais assez pour tout le monde

 Agissons au lieu d'elire, le vrai pouvoir est dans la rue !!!

 Solidarité avec les damnés de la Terre

 Le racisme brille dans la ville des Lumières, c'est ça le capitalisme

 Police partout, justice nulle part

 Nous sommes tous suspects !!!

 Abolissons la démocrasseuse

 anéantissons les nettoyeurs!!!

  Politise tes inquiétudes, tu inquiéteras les politiques

 Agir au lieu d'élire

je n'ose plus espérer, je suis superstitieux

ATTENTION, NE SIGNEZ PAS N4IMPORTE QUOI QUAND MÊME :

Une Alete dnnée par notre Electron Libre JANOS :

"Les violences sont autodestructrices. Elles nuisent essentiellement à
ceux dont elles dénoncent l’exclusion. Faire cesser les violences, qui
pèsent sur des populations qui aspirent légitimement au calme, est
évidemment nécessaire. Dans ce contexte, l’action des forces de l’ordre,
qui doit s’inscrire dans un cadre strictement légal et ne pas conduire à
des surenchères, ne saurait être la seule réponse."



ce paragraphe (4ème) est extrait du communiqué commun, ci -dessous.
c'est affligeant. tout va bien avec la répression policière si elle reste
dans le cadre "légal". La répression n'est pas la "seule" réoponse, mais
elle en est une pour ces gens là !


on est mal barré face à l'etat d'urgence avec ces gens là. regardez la
lsite des signataires. il y a du monde.



position de la lcr : La LCR se joint à la démarche de ce texte, mais est
en désaccord avec son quatrième paragraphe.

Jànos

+++++

Banlieues : les vraies urgences

On ne répond pas à une crise sociale par un régime d’exception. La
responsabilité fondamentale de cette crise pèse, en effet, sur les
gouvernements qui n’ont pas su ou voulu combattre efficacement les
inégalités et discriminations qui se cumulent dans les quartiers de
relégation sociale, emprisonnant leurs habitants dans des logiques de
ghettoïsation. Elle pèse aussi sur ces gouvernements qui ont mené et
sans cesse aggravé des politiques sécuritaires stigmatisant ces mêmes
populations comme de nouvelles « classes dangereuses », tout
particulièrement en ce qui concerne la jeunesse des « quartiers ».

Ce sont des années de politique centrée sur le tout sécuritaire qui sont
en cause. Le sabotage des actions de prévention, l’asphyxie du monde
associatif, la démolition de la police de proximité, la tolérance à
l’égard des discriminations quotidiennes, notamment à l’égard des
personnes étrangères ou supposées telles en raison de leur faciès,
l’état d’une école qui ne peut réduire la ségrégation nous font mesurer
aujourd’hui non seulement l’échec mais la redoutable nocivité de cette
politique. Ce n’est pas seulement le langage du ministre de l’Intérieur,
ce sont les actes de l’ensemble du gouvernement qui relèvent d’une
logique d’apprenti sorcier.

Au-delà, c’est aussi l’incapacité des gouvernements successifs depuis
des décennies à faire reculer le chômage massif, l’explosion de la
précarité, la systématisation des discriminations racistes et
territoriales, comme la politique d’affaiblissement des services publics
et le recul des droits sociaux qui apparaissent en pleine lumière
aujourd’hui.

Les violences sont autodestructrices. Elles nuisent essentiellement à
ceux dont elles dénoncent l’exclusion. Faire cesser les violences, qui
pèsent sur des populations qui aspirent légitimement au calme, est
évidemment nécessaire. Dans ce contexte, l’action des forces de l’ordre,
qui doit s’inscrire dans un cadre strictement légal et ne pas conduire à
des surenchères, ne saurait être la seule réponse. D’ores et déjà, nous
devons ouvrir un autre chemin si nous ne voulons pas que se poursuivent
ou se renouvelons les violences qui viennent de se produire. Seule une
action collective permettra de définir les conditions d’une autre politique

En premier lieu, nous n’acceptons pas que se poursuive l’état d’urgence.
Recourir à un texte provenant de la guerre d’Algérie à l’égard, souvent,
de français descendants d’immigrés, c’est leurs dire qu’ils ne sont
toujours pas français. User de la symbolique de l’état d’urgence, c’est
réduire des dizaines de milliers de personnes à la catégorie d’ennemis
intérieurs. Au-delà, c’est faire peser sur la France tout entière et sur
chacun de ses habitants, notamment les étrangers que le gouvernement
désigne déjà comme des boucs émissaires, le risque d’atteintes graves
aux libertés.

Nous affirmons solennellement que si, ce régime d’exception devait être
prolongé, nous mettrions en œuvre tous les moyens démocratiques dont
nous disposons pour nous y opposer.

Nous souhaitons ouvrir une autre perspective que celle qui a conduit à
l’impasse actuelle.. Ceci passe par la mise à l’ordre du jour de quatre
exigences fondamentales : la vérité, la justice, l’égalité et le respect.

Ni le recours à des procédures judiciaires expéditives voire à une «
justice d’abattage », ni le marquage de zones discriminées par une carte
de l’état d’urgence ne sont conciliables avec l’objectif du
rétablissement de la paix civile et du dialogue démocratique.

La République doit reconnaître, publiquement et par ses plus hautes
autorités, que le sort de ces populations, les discriminations qu’elles
subissent, sont de notre responsabilité collective et constituent une
violation de l’égalité républicaine.

Cette exigence implique aussi que la vérité soit totalement faite sur
les conditions dans lesquelles deux jeunes hommes sont morts à Clichy
Sous Bois.

Restaurer la situation dans ces quartiers, c’est d’abord restituer la
parole à leurs habitants. Des cahiers de doléance doivent être discutés,
ville par ville, selon les principes de la démocratie participative
entre représentants des habitants, associations, syndicats, élus locaux
et représentants de l’Etat. Ils doivent être rendus publics.

C’est ensuite ouvrir une négociation collective, regroupant les mêmes
participants, pour programmer des actions de rétablissement de l’égalité
ce qui implique que la représentation nationale soit saisie d’une
véritable loi de programmation et que cessent les mesures de saupoudrage
ou pire encore les marques de mépris comme la transformation de
l’apprentissage en mesure de relégation scolaire précoce. Une solidarité
nationale authentique doit être au rendez-vous de la reconstruction du
tissu social dans les banlieues.

C’est, surtout, mettre en œuvre, dans la réalité, une réelle politique
nationale de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des
droits. Il doit être mis un terme sans délai à tous les discours
insupportables et dévalorisants qui font des habitants de ces quartiers,
des « racailles », des « barbares », des « sauvageons » ou des «
fantassins d’un complot intégriste ».

Nous affirmons qu’il y a là une véritable urgence nationale : il faut
substituer à l’état d’urgence policier un état d’urgence sociale, afin
que les actes des gouvernants cessent de contredire la devise de la
République.

/Signataires : Les Alternatifs, Association des Tunisiens en France,
ATTAC, ATMF, Cactus républicain/La gauche, CEDETIM-IPAM, CGT, Comité
pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
(CRLDHT), Droit Solidarité, Fac Verte, FCPE , Fédération anarchiste,
FIDH, FSU, GISTI, Les Oranges, Les Verts, LDH, Lutte ouvrière (LO),
Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS), Mouvement
des jeunes socialistes (MJS), Mouvement National des Chômeurs et des
Précaires (MNCP), MRAP, PCF, Rassemblement des associations citoyennes
de Turquie (RACORT), Réseaux citoyens de Saint-Étienne, Réformistes et
solidaires (ReSo), Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la
Magistrature, Union démocratique bretonne (UDB), UNEF, Union nationale
lycéenne (UNL), UNSA, Union Syndicale Solidaires./

LISTE OFFICIEL ( Et elle risque de s'allonger rapidement maintenant ) des communes, villes ou département concernés par l'Etat d'urgence :

"Alpes-Maritimes. Nice ; Saint-Laurent-du-Var. Bouches-du-Rhône. Marseille. Côte-d’Or. Dijon ; Chenôve ; Longvic. Eure. Evreux ; Gisors. Haute-Garonne. Toulouse ; Colomiers ; Blagnac. Loiret. Orléans. Meurthe-et-Moselle. Nancy ; Vandoeuvre-lès-Nancy. Moselle. Metz ; Woippy. Nord. L’ensemble des communes de la communauté urbaine de Lille-Métropole. Oise. Méru ; Creil ; Nogent-sur-Oise. Puy-de-Dôme. Clermont-Ferrand. Bas-Rhin. Strasbourg ; Bischheim. Haut-Rhin. Mulhouse. Rhône. Lyon ; Vénissieux. Paris. Paris. Seine-Maritime. Rouen ; Le Havre. Seine-et-Marne. L’ensemble des communes du département. Yvelines. L’ensemble des communes du département. Somme. Amiens. Vaucluse. Avignon. Essonne. L’ensemble des communes du département. Hauts-de-Seine. L’ensemble des communes du département. Seine-Saint-Denis. L’ensemble des communes du département. Val-de-Marne. L’ensemble des communes du département. Val-d’Oise. L’ensemble des communes du département "

NOUS VIVONS SUR UN TERRITOIRE

( AUTANT VIRTUELLEMENT QUE PHYSIQUEMENT ) 

EN GUERRE ET OCCUPE

RRR( EEEEEE )AAAAAAAAGGGGGIIIIIIIIRRRRRRR !!!!

NOW ! ! !

sortie ?

...Cool...

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